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Arnaud Durand

Élections municipales Gland - Liste N°1

Les campagnes anti-piratage débarquent au cinéma (désormais retirées)

[EDIT le 13.12.2013] Le feedback suivant à été reçu de la part de Pathé Lausanne: Bonsoir, Nous avons bien reçu votre courriel. Suite à plusieurs plaintes, nous avons décidé de ne plus diffuser ce spot. Cordialement Face à ce constat, nous publions la lettre ouverte suivante. Nous vous invitons à la relayer et  prendre contact […]

[EDIT le 13.12.2013] Le feedback suivant à été reçu de la part de Pathé Lausanne:

Bonsoir,

Nous avons bien reçu votre courriel.

Suite à plusieurs plaintes, nous avons décidé de ne plus diffuser ce spot.

Cordialement


Face à ce constat, nous publions la lettre ouverte suivante.

Nous vous invitons à la relayer et  prendre contact avec votre cinéma pour lui témoigner votre incompréhension, si lui aussi diffuse ce type de message.

Chère équipe Pathé,

A l’occasion d’une récente projection en vos salles du Flon, il m’a été imposé une expérience que j’estime absurde et passablement inacceptable. Il me parait important de vous en faire part au cas où vous n’en auriez pas connaissance, au surplus si celle-ci est infligée à vos clients (j’insiste sur cette dénomination) en connaissance de cause.

Le jour de ladite projection, je vins comme d’habitude muni de ma carte « Friends ». Cette carte encore souvent appelée « Movie card », en souvenir d’une époque où les places préachetées n’avaient aucune date d’expiration, et n’augmentaient pas de 50 centimes une à 2 fois par an.

La carte étant vide, je l’ai rechargée, et l’ai immédiatement débitée de 2 places, pour en faire profiter un ami m’accompagnant. Sans plus tarder, nous montons ensuite nous mettre en quête de sièges, et continuer à discuter pendant que la dizaine de minute de pubs passe son chemin.

Sur la fin, un manque sonore « criant » en provenance de l’écran attire mon attention. S’agirait-il du début des bandes annonces ?

Non. Sur l’écran, une salle de cinéma vide apparait. Vide, à l’exception d’une intruse dans les premiers rangs, qui a tôt fait de s’inquiéter de la situation, aucune projection ne faisant mine de démarrer. Une personne, entrain de balayer, lui répond: « C’est fini, il n’y a plus de films » (souvenirs approximatifs. EDIT: la phrase exacte serait « le cinéma est mort…c’est terminé »).  Puis un Jolly Roger apparait sur l’écran, alors que quelques autres personnes s’affairent en arrière plan.

Le clip se termine par une liste de « sponsors », dont je ne saurais dresser la liste, interloqué par tant de bêtise. L’un d’eux, suscitant un « WTF » tout particulier, m’est toutefois resté en mémoire: Il s’agissait de SwissMedic, acteur central s’il en est dans le monde de la production et de la diffusion audio-visuelle (sic).

D’emblée, je me suis retourné sur mon siège pour faire un tour d’horizon. En ce samedi, fin de journée, la salle était pleine à craquer. Pleine de Clients, oserais-je supposer. Et par « Client », j’entends « personne ayant payé sa place pour assister à la séance, et peut-être quelques consommations ».

Donc, en tenant compte de la délégation de la gestion des plages publicitaires à des tiers, quelques questions:

Etes-vous au courant que vous faites subir la diffusion de ce clip anti-piratage à vos Clients ?

Si oui, quels sont les motifs qui vous animent à les incriminer de la sorte ? Pensez-vous viser plus juste que les stupides avertissements anti-piratage infestant les DVD légaux vendus dans le commerce ? Ou est-ce une manoeuvre de préparation visant à légitimer une prochaine hausse importante du prix d’entrée ?

Si non, ou si rétroactivement l’idée ne vous parait plus si brillante, quand allez-vous faire retirer ce clip totalement déplacé de vos salles, et vous excuser auprès de vos clients pour cette bourde ?

Je vous laisse me tenir au courant !

Sauf nouvelles réjouissantes de votre part, et dans l’intervalle, je me verrai dans l’obligation de ne plus remettre les pieds chez vous, pas plus que tout autre cinéma se prêtant à la diffusion de propagande anti-piratage à l’occasion de séances (surtout payantes).

De plus, cette démarche sera diffusée aussi largement que possible, cela va sans dire.

Au pays de « l’abonnement audio-visuel à 462 CHF obligatoire pour chaque ménage » (taxe Billag), et où aucune plateforme ne satisfait le « Manifeste du Consommateur de Média Numérique« , d’autres pistes que la criminalisation du Client sont à envisager.

Sauf à vouloir le pousser précisément dans ce sens pour, à terme, légitimer plus de répression, bien évidemment.

Avec mes meilleurs messages,

Gaël Marmillod

R

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3 Commentaires

  1. Max Stauber

    Bonjour,

    Vous pouvez ajouter que cette annonce est mensongère. Le download de films est en effet légal en Suisse.

    Cordialement,
    M. Stauber

  2. Danny

    De plus, l’audio-visuel, plus particulièrement au Etats-Unis, ont le chiffre d’affaire qui monte progressivement.

    Où elle est le problème dans le monde de capitaliste ?

  3. Merlin

    Le film n’est pas axé sur l’illégalité du piratage mais son effet néfaste sur l’industrie cinématographique, chose toute différente.

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